Dans les cinq dernières années, le paysage français de la banque a largement évolué. Entre les banques en ligne qui sont arrivées sur les marché, et désormais les néo-banques, beaucoup considèrent que le marché arrive doucement à saturation.
Les néo-banques se battent sur leur créneau
Une étude menée par le cabinet de conseil KPMG a montré que pas moins de 18 néo-banques étaient désormais actives en France, en plus de toutes les banques en ligne et les banques plus classiques. Dès lors, difficile de s’y retrouver. Il faut toutefois noter que certains établissements type « néo-banques » prennent le dessus sur les autres : Nickel, N26 et Revolut sont les trois leaders et cumulent 80% de tous les clients de néo-banques.
A juste titre, l’un des associés chez KPMG a reconnu qu’il y aurait de la casse, et que le marché des néo-banques ne pourrait pas rester comme cela. Au delà de la consolidation qui aura lieu dans les années à venir, plusieurs de ces établissements seront finalement amenés à disparaitre. C’est aujourd’hui la course à la taille, sans pour autant regarder le modèle économique.
La banque en ligne s’adapte au marché
Alors que la banque en ligne a quelques années d’expérience en plus (quoi que, Hello bank! a été fondée en 2013…), elle semble assez bien réagir à l’arrivée de ces nouveaux entrants avec leurs comptes bancaires simplifiés. En général, ces néo-banques sont quand même plus chères que les banques en ligne. Ces dernières exigent toutefois de leurs clients qu’il justifient d’un revenu mensuel régulier, ce qui n’est pas toujours le cas de tous les français.
Pour les banques en ligne les plus avancées, elles n’ont pas hésité à mettre leurs équipes au travail pour mettre en place des offres qui concurrences les néo-banques. C’est par exemple le cas de Boursorama Banque qui a décidé de sortir sa carte Ultim, qui a vocation à rivaliser en frontal avec N26 et Revolut : elle exonère ses clients de tous frais à l’étrangers, quelle que soit la devise utilisée et le moyen de paiement.
Boursorama Banque est aujourd’hui le leader sur le marché de la banque en ligne, et tous ses homologues n’ont pas la capacité de lancer des produits comme elle sait le faire. En l’espace d’un mois, elle avait déjà attiré 50 000 clients pour sa carte bancaire Ultim. Elle espère atteindre les 2 millions de clients d’ici à la fin 2019, pendant que sa première rivale ING est bloquée autour du million. De son côté, Hello bank! en compte seulement 500 000, mais la banque en ligne du groupe BNP Paribas est beaucoup plus jeune que les autres.
Sources :